Djinn
Djinn : c'est le mot musulman pour dire génie, de la bouteille biensûr mais également les mauvais, les mystérieux...
Parfois, le djinn habite le corps d'un humain ou...
d'une humaine!!!!
Djinn est une série magnifique mise en image par Ana Mirales et scénarisé par jean Dufaux. Elle a obtenu le prix de la presse lors du festival de Bruxelles en 2002. Actuellement, elle se compose de 2 cycles : la Turquie et l'Afrique.
1er cycle:
A quoi sert un harem ? Au plaisir d’un souverain bien sûr. Mais bien naïf celui qui le limite à cet unique but.
Car il est dit : " Satisfait un homme et tu obtiendras de lui tous les trésors de la terre. "
Y compris ceux de la guerre...
...Voilà pourquoi le harem du sultan Murati, surnommé le sultan noir,
est pour lui une arme plus puissante que bien des armées dont disposent
ces Anglais, ces Allemands qui se disputent ses faveurs et son
alliance. Fleur entre les fleurs, arme entre les armes, Jade, sa
nouvelle favorite, est chargée par le maître d’Istambul de mener à bien
l’assaut d’un diplomate anglais à travers son talon d’Achille. Sa
femme…
Car Jade n’a peur de rien et semble cacher un cœur de pierre sous sa
douce poitrine. L’homme de confiance du sultan ne l’a-t-il pas vu
ordonner le meurtre de sang-froid de la petite fille de Djoua, favorite
déchue de Murati ? Que se passa-t-il réellement en cette année 1912 ?
On dit que Jade, battue par ses propres armes, trahit le sultan et
disparut avec celui qui devait être sa proie.
50 ans plus tard, sa petite fille, Kim Nelson, tente de retrouver sa
trace dans un Istambul où les harems ont disparu. Mais pas les bordels.
Elle le découvrira à ses dépens. D’autant que la légende murmure que
Jade, seule, savait où fut caché le trésor du sultan que nul jamais ne
retrouva. Et l’odeur de ce tas d’or excite au plus haut point quelques
grands prédateurs locaux…
Cette série comprend 4 albums :
1 | La favorite |
2 | Les 30 clochettes |
3 | Le tatouage |
4 | Le trésor |
2ème cycle :
Lord Nelson, son épouse et Jade (l'ex-favorite du sultan d'Istanbul dont le couple se partage les faveurs) ont entrepris d'explorer l'Afrique. Sur un fleuve, leur bateau est sauvagement attaqué par des indigènes. Fascinés par la perle noire qu'elle porte à l'oreille comme leur déesse, les assaillants emmènent Jade...
3 albums sont actuellement disponibles (le dernier venant de paraître) :
5 | Africa |
6 | La Perle Noire |
7 | Pipiktu |
Le site officiel de la série ce trouve là : http://www.dargaud.com/djinn/
BIOGRAPHIE (http://vbg.free.fr/miralles.htm)
Ana MIRALLES
Ana Miralles, née
à Madrid en 1959, se lance professionnellement dans la BD et l'illustration en
1982 en publiant sa première histoire dans la revue espagnole Rambla. Elle
publie ensuite dans les revues Madriz, Cairo, Marca Acme, Blue Press,
Marie-Claire Espagne, Vogue Espagne et Je Bouquine.
Son premier album "El brillo de una Mirada" sur scénario de Emilio
Ruiz est publié en noir et blanc en 1990 par les Editions La General.
C'est l’histoire érotique d’une femme qui décrit les liens et les faits
qui se succèdent durant le tournage d'un spot publicitaire dans un hôtel.
Par la suite, ce travail fut remis en couleur et réédité en Espagne par l'Editorial
Casset, en France par Glénat sous le titre "Corps à Corps" et en
Italie dans Blue Press.
En 1991, le premier tome de la trilogie de Eva Medusa "Toi le venin",
sur scénario de Antonio Segura paraît chez Glénat. Les autres titres :
"Toi, le désir" et "Toi, l'amour" sortent en 1993 et 1994.
Cette série a également été commercialisée en Espagne, Allemagne, Pays-Bas
et USA.
L'histoire se situe au Brésil durant les années 20 et raconte des faits où se
mêlent éléments magiques, mythologie et psychanalytique, dans un récit qui,
initialement, se centre sur le contraste entre deux mondes : l'ancestral et le
civilisé, avec la magie et le désir comme éléments moteurs.
Avec le scénariste Emilio Ruiz, elle a adapté en BD le roman de Juan Eslava
Galan, "A la recherche de la licorne", une œuvre récompensée en
Espagne, au Portugal et en Italie. Ce récit raconte l'expédition partie en
1471 de Castille vers les terres africaines à la recherche de la licorne
mythique avec pour but de ramener la corne au roi Henri IV de Castille et lui
rendre sa virilité.
L'histoire se développe en 3 albums publiés en 1997, 98 et 99 par les Editions
Glénat en France et en Espagne.
Auteur sensible et prolifique, son œuvre se décline en une multitude de livres
illustrés, cartes postales, couvertures de livres et revues, expositions,
recueil collectif, publicités, sérigraphies, etc ...
Un livre est paru en 1996 aux Editions Midons. Il réunit un ensemble de dessins
en noir et blanc sous le titre : dossier AM.
D'autres travaux difficiles à classer existent : les dessins des costumes du
spectacle de danse "Vianants" en 1985, trois story-boards, une BD avec
le synopsis d'après la pièce "jeux de massacre" de Eugène Ionesco.
Actuellement, elle travaille avec le scénariste Jean Dufaux pour la série
"Djinn" chez Dargaud Benelux.
Jean DUFAUX
Né à Ninove 7 juin 1949, Belgique
Jean Dufaux fréquente tout d'abord l'Institut des arts de diffusion, à Bruxelles. Outre des cours portant sur la
psychanalyse de l'art, il y apprend différents procédés
cinématographiques.A sa sortie, il devient journaliste à Ciné-Presse,
écrit des pièces de théâtre pour enfants ainsi que différentes
nouvelles, avant de se lancer dans la bande dessinée. Après quelques
petits travaux avec Bruno Di Sano et Xavier Musquera, etc., publié dans
l'hebdomadaire Tintin, il scénarise dès 1983, conjointement avec
Jean-Luc Vernal, la série Brelan de dames, dessinée par Renaud.
Avec cet illustrateur, cette fois directement sous forme d'albums, il
donne naissance à Jessica Blandy (1987, éditions Novedi puis Dupuis) ;
aux Enfants de la Salamandre (1988, éditions Dargaud) et à Santiag
(1991, éditions Glénat). En compagnie de
Griffo, il crée la
série Béatifica Blues, chez Dargaud en 1986. Cette dernière série est
par ailleurs rééditée en 1992 par Glénat et suivie d'un second cycle
intitulé Samba-Bugatti.
Toujours chez Glénat, Dufaux et Griffo élaborent Giacomo C. (à partir de 1987), puis Sade, un volume consacré au divin marquis (en 1991).
Parallèlement, en 1985, Dufaux conçoit les aventures de Melly Brown,
illustré par Xavier Musquera et publié aux éditions du
Miroir. L'année suivante, il entreprend la Toile et la dague, avec
Édouard Aidans (aux éditions Dargaud), puis le maître de la brume, avec
Éric (dans Circus). En 1988, il rédige les jardins de la peur, animée
graphiquement par Paape et Sohier (une saga fantastique publiée par
Dargaud puis par les Humanoïdes Associés).
Deux ans plus tard, il débute Chelsy, avec Éric Joris, aux éditions
Glénat. En 1991, il réalise deux nouvelles séries : Fox, avec
Jean-François Charles, et Avel, evec Christian Durieux (Glénat).
L'année suivante, il continue sa série consacrée aux écrivains -
inauguré par Sade - et réalise la Mort du Léopard (Ernest Hemingway),
dessiné par Marc Malès.
Toujours en 1992, il s'associe avec la jeune dessinatrice Viviane Nicaise et conçoit Sang de Lune (édition Glénat). Pour
Grzergorz Rosinski, il
rédige en 1993 le scénario de la complainte des landes perdues, aux
éditions Dargaud, suivi de Pig, pig, pig concacré à Pier Paolo Pasolini
et mis en page par Massimo Rotuno (Glénat). Cette année-là, il
collabore avec Martin Jamar et scénarise les voleurs d'empires aux
éditions Glénat.
En 1994, il adapte en bande dessinée la vie mouvementée d'Honoré de
Balzac, illustré par Joëlle Savey (Glénat), puis conçoit Monsieur Noir,
un diptyque proposé par la collection "Air Libre" des éditions Dupuis
et mis en scène par Griffo. En 1996, aux côtés de Malès et de nouveau
pour Glénat, il signe une biographie consacrée au grand Dashiell
Hammett.
Un an plus tard, il explore l'Amérique des années 20, à travers Dixie
Road, une série dessinée par Hugues Labiano et publiée chez Dargaud.
Pour cet éditeur, il enchaîne avec Murena, un péplum signé Philippe
Delaby, puis avec les
Rapaces, une saga fantastique mis en images par
Enrico
Marini. En
janvier 1998, chez Glénat, il lance les Révoltés et Ombres, deux séries
dessinées respectivement par Malès et Lucien Rollin.
Pratiquant avec bonheur tous les genres (du "thriller" au récit
historique, du fantastique au Western), Jean Dufaux semble possédé uns
sens inné du suspense et des cadrages. Extrêmement prolifique, il ne se
laisse pourtant jamais aller à une quelconque facilité, s'affirmant au
fil des années comme l'un des scénaristes les plus originaux des années
80 et 90.
Puisant parfois son inspiration dans la littérature et le cinéma, Jean Dufaux se révèle par ailleurs un très bon dialoguiste.
En 1999 avec Grenson chez Lombard :
Niklos Koda (3 tomes)
En 2001 avec Anna Miralles chez Dargaud :
Djinn (2 tomes)
En 2001 avec Wurm chez Casterman :
Rochester (1 tome)
Bonne lecture!